ŋgwaan1/21pot de vin2récompense, commission3danse où les initiés doivent posséder une puissance occulte assez élevée. (Dans la cour où s’exécute le ŋgwaa, de nuit bien entendu, est construite une petite case entièrement en feuilles sèches de bananier. Les initiés tiennent la canne de marche à la main comme symbole de leur puissance. On peut semer du mais, planter un rejeton de bananier-plantain, récolter et manger avant le lever du jour. On peut même verser un peu d’eau dans la cour, en faire un petit lac et y pêcher des silures à manger dans un bouillon avant le lever du soleil)
ŋgwaábəŋgwaán1/2la perdrixMwǎn ə́ ŋgwaá, sáŋá a lóm mɔ́.On fait plus confiance à un étranger qu’à son propre fils. Lit. le petit de la perdrix, (qui n’est pas le petit de la poule domestique) son père l’envoie. (L’homme Bakaka appelle mwǎn ə́ ŋgwaá un enfant qui, n’en étant pas un de la famille, est élevé parfois avec plus d’égards qu’un "pur sang". Certains pères adoptifs qui n’essayent même pas de cacher les égards particuliers vont, devant leurs propres enfants, jusqu’à confier les missions plus importantes à ces enfants qu’ils ont introduits dans leur foyer.)