Phonologie

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Tableau consonnes kusaal

Tableau voyelles kusaal

1. Survol phonologique

Nous présentons ici quelques données essentielles, utiles pour la compréhension des faits grammaticaux. Toute orthographe pratique repose sur une analyse et une transcription phonologique. Les unités qui forment le système des sons d’une langue sont appelés phonèmes. L’orthographe du kusaal tient compte de tous les phonèmes propres à la langue kusaal.
Ainsi pour transcrire le kusaal, on emploie un alphabet de 9 voyelles et de 20 consonnes dont deux sont des digraphes, c'est-à-dire la combinaison de deux lettres représente un seul son (ex. gb).

1.1 Les consonnes

b, d, f, g, gb, h, k, kp, l, m, n, ŋ, p, r, s, t, v, w, y, z, '

La plupart de ces consonnes se prononcent d’une manière qui ressemble à celle du français. Mais il y a des sons qui sont représentés différemment qu’en français et d’autres qui n’ont pas d’équivalent en français.

1.1.1 Consonnes représentées différemment qu’en français :

w prononcé comme ou dans les mots français « oui, ouest » etc.

wabʋk « éléphant »
wef « cheval »
Le symbole y est utilisé pour deux sons en kusaal qui sont écrits de deux manières différentes en français. Il s’agit d’une distribution complémentaire, cela veut dire que, le même phonème se prononce différemment selon le contexte où il se trouve :

y se prononce comme le y français dans le mot « crayon » partout sauf avant une voyelle nasale (ex. ã), où il se prononce comme le son [ɲ] qui est transcrit en français par gn comme dans le mot « agneau » [aɲo].

Exemples : prononcé :

[y] yaaŋ « descendant , petit fils

yoot « canari »

ya’at « argile »

[ɲ] yã’aŋ « dos »

yõot « intestins »

yã’at « briller »

1.1.2 Consonnes n’ayant pas d’équivalent français :
ŋ représente les deux sons n et g réalisés simultanément comme dans les mots anglais / français « parking »,
« camping ». Ce son ne se trouve jamais au début d’un mot.
bʋpʋŋ « fille »
dũŋ « moustique »
sɔ’ɔŋ « lièvre »

gb prononcé comme g et b simultanément :
gbãʋŋ « peau »
gbɩgɩm « lion »
gbãm « crapaud »

Puisque le symbole gb existe dans l’Alphabet National, et le symbole gw n’y figure pas, nous avons retenu le digraphe gb bien que la plupart des locuteurs kusaasé au Burkina Faso prononcent ce phonème [gw].
Exemples :
On écrit : souvent prononcé :
gbɩgɩm [gwɩgɩm] « lion »
gbã’an [gwã’an] « se coucher »
gbãʋŋ [gwãʋŋ] « peau, livre »

kp prononcé comme k et p simultanément :
kpaam « huile, beurre »
kpã’ʋŋ « pintade »
kpalʋk « soumbala, condiment à base de néré »

Puisque le symbole kp existe dans l’Alphabet National, et le symbole kw n’y figure pas, nous avons retenu le digraphe kp bien que la plupart des locuteurs kusaasé au Burkina Faso prononcent ce phonème [kw].
Exemples :
On écrit : souvent prononcé :
kpaat [kwaat] « cultivateur »
kpi [kwi] « mourir »
kpãn [kwãn] « lance »

h En français, ce signe est écrit mais souvent le son n’est pas
prononcé, par exemple « homme » est prononcé [ɔm].
En kusaal, par contre, ce signe représente un son qui est prononcé avec une forte expiration. Néanmoins, ce son est assez rare en kusaal. Il existe surtout dans des exclamations et dans des emprunts. Dans une prononciation rapide à l’oral les sons s et f peuvent être prononcés [h] à l’intérieur d’un mot (voir « Guide d’orthographe » pages 8 et 11).
hei « exclamation, interjection »
halɩ « tellement, jusqu’à »
hãma « marteau »

1.1.3 Suite consonantique

Des consonnes peuvent se suivre à la frontière des syllabes surtout lorsqu’un suffixe du pluriel est ajouté.
Exemples de noms + suffixe du pluriel :
singulier : pluriel : terminaison -nam
lɛɛp « commerçant » lɛɛbnam « commerçants »
walɩs « poste de radio » walɩsnam « postes de radio »
kokot « canard » kokotnam « canards »
Des consonnes peuvent se suivre dans les noms composés.
Exemples de noms composés :
tɩŋkpɛ’ɛŋ « désert » tãmpɔk « sac »
gbãmbʋʋ « céphalophe » nimbãalɩk « compassion »
kobɩsnu « cinq cents » zãŋkẽeŋ « mangouste rayée »

Des consonnes peuvent se suivre dans des mots empruntés.
Exemples des noms empruntés :
lampo « impôts » gũmbe « tambour »
samantoos « tomates » pĩŋgaas « pioche »
ãŋkaa « orange » kãmpĩnta « menuisier »

Des consonnes nasales n, m, et l peuvent se suivre dans certains verbes à leur forme du présent (inaccompli ou progressif).
Le suffixe de l’inaccompli -r- s’assimile à la racine et il en résulte un redoublement de la consonne (-mm-, -nn-, -ll-).
Exemples :
Ba kunna. « Ils sont en train de rentrer. »
Kɔ’ɔma tʋllɩ. « L’eau est chaude. »
Õ bene tʋmme. « Il est en train de travailler. »

Exemples pour chaque suite consonantique :

bn    lɛɛbnam « commerçants »
ll      tilli « sous »
mm  kommet « aubergine »
mb   na’ambɔɔ « lune
md   yemdaaʋk « esclave »
mn   zɔ’ɔmnam « aveugles »
mp   kãmpẽe « vipère »
mt   tomtom « punaise de feu »
nd   nindaa « visage »
ng   ngbãm « crapaud »
nk   bʋnkõbʋk « animal »
nn   binnet « tambour »
ns   kãrensãam « enseignant »
nt   bʋntat « richard »
ŋg   sãŋgãan « ténia »
ŋgb gbeŋgbeŋ « crête »
ŋk   zãŋkɔ’ɔt « hyène »
ŋkp wãaŋkpãrɩt « babouin »
sn   tõ’osnam « chasseurs »
tn   kukutnam « cochons »

1.2 Les voyelles

Le kusaal comporte neuf voyelles orales :

a e ɛ i ɩ o ɔ u ʋ

Toutes les voyelles peuvent avoir une forme longue ou redoublée, elles sont écrites avec deux voyelles identiques par exemple : aa, ee, ii, ɩɩ, oo, ɔɔ . . . etc.
Comparons :
bɛn « caleçon traditionnel » bɛɛn « frontière »
taba « tabac » taaba « ensemble »
zɔ « être perché » zɔ’ɔ « être nombreux »
se « planter » see « bouleau (arbre) »
yi « sortir » yiis « faire sortir »
yʋm « chanter » yʋʋm « année »

1.2.1 Voyelles représentées différemment qu’en français :
u est prononcé comme ou dans les mots français « trou, sous » etc.
Exemples :
kukut « cochon »
buruk « cobe défassa »

Pour certaines voyelles on a choisi des signes nouveaux qui correspondent à l’Alphabet National.

ɛ est prononcé comme è ou ê dans les mots français « père, flèche, fenêtre » etc.
Exemples :
bɛn « caleçon traditionnel »
samɛt « ver de terre »

ɔ est prononcé comme o dans les mots français « corps, porte, robe » etc.
Exemples :
zãŋkɔ’ɔt « hyène »
zɔ « ami »

1.2.2 Voyelles n’ayant pas d’équivalent en français :

ʋ est prononcé entre ou et o (mais prononcé moins tendu).

Exemples : bʋraa « homme »
tʋbʋk « mangouste »
ɩ est prononcé entre é et i (mais prononcé moins tendu).

Exemples : sɩbɩk « bubale »
lɩlaalɩŋ « hirondelle »

1.2.3 Voyelles nasales

Les cinq voyelles a, e, i, o, u peuvent aussi être nasalisées (lorsqu’on les prononce, le souffle ne s’échappe pas uniquement par la bouche, mais à la fois par la bouche et par le nez).
Ces voyelles nasales sont écrites avec un tilde ˜ en utilisant les symboles :
ã ẽ ĩ õ ũ
bien que prononcés plutôt : [ã] [ɛ̃] [ɩ̃] [ɔ̃] [ʋ̃]
Exemples : sĩf « abeille »
dũŋ « moustique »
yãk « gazelle »
Lorsque la voyelle nasale est longue ou redoublée, le tilde n’est marqué que sur la première des voyelles.
Exemples : wãaŋ « singe » kẽe « perroquet »
yĩilʋf « ver de Guinée » gũut « fourmi noire »

1.2.4 Voyelles glottalisées

Le signe ‘ qui représente une apostrophe en français pour indiquer l’élision d’une voyelle, n’a pas la même fonction en kusaal. En kusaal il s’agit d’une occlusive glottale (coup de glotte) prononcée comme une coupure ou interruption entre deux voyelles.
Exemples : pe’ʋk « mouton »
kɔ’ɔm « eau »
kpã’aŋ « taupe-grillon »
bẽ’et « boue »
Le coup de glotte peut aussi se trouver en fin de mot.
Par exemple : da’ « acheter », kɛ’ « couper », tõ’ « sœur ou frère »

1.2.5 Voyelle d’appui

Entre deux consonnes, le kusaal introduit une voyelle d’appui (ou voyelle épenthétique) pour éviter des séquences de consonnes non admises. Dans un discours lent la voyelle d’appui est bien attestée. Cependant dans un discours rapide il est assez difficile de bien saisir la qualité exacte de cette voyelle d’appui.
Exemples :
bʋŋ « âne » + suffixe du pl. -s est prononcé et écrit bʋmes « ânes »
bas « laisser » + impératif -m est prononcé et écrit basɩm « laisse ! »

1.2.6 Harmonie vocalique

L’harmonie vocalique n’opère qu’au niveau des suffixes et des voyelles d’appui qui sont insérées entre deux consonnes pour éviter des séquences des consonnes non admises. Elle se limite aux voyelles fermées i et u. Lorsque la racine du mot contient une de ces voyelles, les voyelles d’appui seront écrits -i- ou -u- (et non pas -ɩ- ou -ʋ-). En fait, on pourrait aussi définir ce phénomène comme une propagation la qualité de la voyelle au début du mot sur les autres voyelles dans le reste du mot.
Exemples pour voyelle d’appui :
mi’is+tẽ —> mi’isitẽ « en train de faire noyer »
nir+ba —> nirip « gens »
dul+go —> duluk « grand calao »
kul+m —> kulum « rentre ! »
zĩ’in+m —> zĩ’inim « assois-toi ! »
Exemples pour suffixes locatif :
yit « maison » —> yiri « à la maison »
mais : pʋʋt « estomac » —> pʋʋɩ « dans, dedans »

1.2.7 Combinaisons de voyelles

A part le redoublement des voyelles, il existe plusieurs combinaisons de voyelles.

Exemples :
   awaɩ « neuf »
  paʋk « écorce »
ãʋ  gbãʋŋ « peau »
eʋ  teʋk « nid »
ẽʋ  gbẽeʋk « crinière »
ɛʋ  wɛʋŋ « vers (direction) »
ia  tia « haricots »
  tãmpiʋk « brique »
ɩa  afidɩa « canne à sucre »
  ayɔpoɩ « sept »
ui  mui « riz »
a’ʋ  zũmba’ʋŋ « civette »
e’ʋ  pe’ʋk « mouton »
ẽ’ʋ  fẽ’ʋk « plaie »
ɩ’ʋ  tɩ’ʋk « panier »
ɔ’a  pɔ’a « épouse »
ɔ’e  dɔ’e « enfanter »

1.3 Les tons des mots

Le kusaal est une langue à tons : La hauteur musicale de la prononciation a une fonction distinctive. Cette hauteur est relative, c’est-à-dire qu’elle ne se définit pas en termes d’une gamme absolue, mais relativement aux tons voisins. Bien que le kusaal utilise la hauteur de la voix pour différencier et opposer des mots, il n’est pas nécessaire de marquer le ton dans l’orthographe kusaal (comme le mooré, langue proche du kusaal, qui ne le marque pas non plus).
Le kusaal comporte un système de trois tons ponctuels :
• ton haut (H) représenté par l’accent aigu [á].
• ton moyen (M) représenté par un trait en haut [ā]
• ton descendant/bas (B) représenté par un accent grave [à]
Les tons peuvent se combiner entre eux et donner lieu à différentes combinaisons ou schèmes tonals. Par la suite nous mentionnons quelques caractéristiques des tons au niveau des mots en isolation.
Comme dit plus haut la hauteur musicale de la prononciation a une fonction distinctive sur le sens des mots. Exemples faisant ressortir la différence de mots en raison de leurs tons :

sɩ́rá « mari » sṍót « foie »
sɩ́rà « vérité » sõ̀òk « sorcellerie »

gʋ́ʋ́t « noix de cola »
gʋ̀ʋ̀t « terre ferme »

Le rendement fonctionnel des tons est très bas. En fait, les oppositions lexicales dues au ton ne sont pas très répandues. On peut trouver beaucoup plus d’exemples d’homophones (à ton identique) que des exemples des mots ou des phrases où les tons sont la seule différence. Normalement le contexte indique de quel sens il s’agit. Exemples d’homophones :

yám « bile, fiel » yã́’át « racine »
yám « intelligence » yã́’át « éclair »

yã́’áŋ « femelle »
yã́’áŋ « dernier »
yã́’áŋ « dos, Est »

Lorsque les mots sont combinés dans une phrase, ils se conditionnent et s’influencent mutuellement. Ainsi, par exemple dans des mots composés de type nom+adjectif le ton H en isolation peut changer lorsqu’il est combiné avec un adjectif.
Exemple :
báá « chien » + bé’ʋ́k « dangereux » —> bà-bé’ʋ́k « chien dangereux »
H-H H-H --> B-H-H

1.5 Les schèmes syllabiques des mots

En général le kusaal compte les schèmes syllabiques suivants (sans tenir compte des mots empruntés qui peuvent avoir d’autres types de syllabes) : N, V, CV, CVC, CVv, CVvN, CVvC.
(V = Voyelle, v = voyelle identique à la voyelle précédente,
C = Consonne, N = consonne nasale). Ces syllabes de bases peuvent se combiner pour former des mots dissyllabiques et trisyllabiques. Seulement certaines consonnes peuvent se trouver dans la position de consonne finale de la syllabe (CVC et CVVC).
- à l’intérieure du mot ce sont : b, l, m, n, ŋ, s, t
- à la fin du mot ce sont : k, l, m, n, ŋ, p, s, t
Comme nous le verrons au chapitre 2, les noms ont une forme longue et une forme brève/courte. C’est la forme courte qui est la plus employée. La forme longue comporte les suffixes de classe complets, sous la forme CV. La forme brève élide ou échange la voyelle finale du suffixe, ce qui entraîne la transformation de la consonne voisée en non voisée.

Exemples pour chaque schème syllabique :
Monosyllabiques :
N        m « je, mon »
V        ɛ « chercher » ẽ « être (copula) »
CV      sĩ « abeilles » dɩ « manger »
CVC    dʋk « pot » kul « rentrer »
CVV    bii « enfant » dɔɔ « se lever »
CVVN  zɩɩm « sang » kɩɩm « frire »
CVVC  dook « case » bɔɔl « appeler »
Dissyllabiques :
CV.CV    ge.la « œufs » bʋ.tẽ « semer+IN »
CV.CVV  bʋ.raa « homme » gaa.tẽ « dépasser+IN »
CV.CVC  ku.kut « cochon » sa.kɩt « accepter+IN »
CV.CVN  ka.wen « maïs » kpe.lɩm « rester »
CV.CVVN da.bɛɛm « peur »
CV.CVVC da.kõot « célibataire » da.saat « bâton »
CVV.CV kpĩi.ni « pintades » bɔɔ.ne « appeler+IN »
CVV.VC lee.ʋk « puisette » vii.uŋ « hibou »
CVV.CVN lɛɛ.rɩŋ « entonnoir » fʋʋ.sʋŋ « enflure »
CVV.CVC bĩ’i.sɩt « sein » kɔɔ.sɩt « vendre+IN »
CVC.CV kõm.ma « aubergines » sin.ne « se taire+IN »
CVC.CVV nin.daa « visage » din.dii « larve de long. »
CVC.CVC tãm.pɔk « sac » bʋm.bok « trou »
CVC.CVVC dũn.duuk « cobra » kʋn.dɔ’ɔt « stérile »
CVVC.CVC lɛɛb.nam « commerçants »

Trisyllabiques :
CV.CV.CV sɩ.rɩ.ba « maris » ba.sɩ.ya « abandonner+COMPL »
CV.CV.CVC mɔ.rɩ.gɩt « effort » gu.gu.luŋ « murmurer »
CV.CV.CVC sũ.ma.sɩŋ « joie » fɩ.bɩ.lɩŋ « fouet »
CV.CVV.CVC lɩ.laa.lɩŋ « hirondelle » fu.yɛɛ.rɩŋ « boubou »
CV.CVC.CVC bu.lʋm.bʋk « crapaud » fũ.lun.fũut « poumons »
CVV.CV.CVC baa.kʋ.sol « scinque » tii.li.tiŋ « flûte en tiges »
CVC.CVV.CVC dʋn.dʋ’ʋ.rʋm « urine »
CVC.CV.CV kʋn.kʋ.na « bosses »

Mots avec quatre syllabes (très rare)
CV.CV.CV.CV fa.bʋ.lʋ.go « soucis » fe.le.gɩ.ya « bouger+AC »

Des mots commençant par une voyelle :
      õ « il, elle »
VV    ẽe « oui » ãa « déchirer »
VC    ãm « décoction » ãk « s’envoler »
VVC  ɩɩl « corne » ãat « déchirure »
V.CV a.lɛ « combien » õ.be « croquer »
V.CVV a.nii « huit » a.yee « non »
V.CVC a.sɩp « oncle mat. » õ.bɩt « croquer+IN »
V.CV.CV a.ra.kõ « un » a.tẽ.nɛ « lundi »
VV.CVC ɩɩ.lɩm « lait » uu.suk « poussière »
VV.VC ii.uk « varan d. Nil » ẽe.ʋk « bosse »
V.CVC a.mus « chat » e.rɩm « roter »
V.CV.CVC a.rɩ.zak « richesse » a.rɩ.tʋŋ « à droite »

1.6 L’accent d’intensité

Certains segments des mots ou expressions sont accentués, ils ont un accent d’intensité (aussi appelé accent d’énergie ou accent dynamique) que nous marquons dans les exemples sur cette page par [ ' ]. L’accent d’intensité provoque un rehaussement du niveau mélodique du ton affectant la syllabe portant l’accent. L’accent d’intensité en kusaal est toujours sur l’avant-dernière syllabe du mot.

'póók « champ » mais : pò-tɩ́'tá’át « grand champ »